Sommaire
Présentation et analyse
Le QI des blondes
En 2007, j'avais dénoncé sur Evoweb le stéréotype "blonde = conne", et avais conclu que les blondes ont probablement en moyenne un QI supérieur à celui de la moyenne mondiale1 et que la propagation du mythe s'explique par d'autres raisons :
"En résumé vous pouvez continuer de traiter les blondes de connes : c'est bien sûr faux, mais ça vous met du bon coté politique. En le faisant, vous montrez clairement à tous votre soumission aux diktats officiels, vous vous inscrivez dans le grand mouvement antiraciste qui construit l'avenir de notre continent. En d'autres termes : vous vous protégez. C'est une raison suffisante, n'est-ce pas ?"
Evoweb, 2007
Dans Tous descendants de chasseurs-cueilleurs ! Nos cerveaux le savent…, Patrick Bonin présente une étude beaucoup plus récente sur la même question, celle de Zagorsky en 2016 (c'est l'un des deux extraits mis en avant dans ma présentation de son livre sur Evopsy) :
"Zagorsky (2016) a examiné les scores obtenus à un test de QI d’une cohorte de femmes dont la couleur des cheveux variait, à partir des données du National Longitudinal Survey of Youth datant de 1979, enquête qui avait suivi des milliers de personnes de 14 ans à 21 ans. Les blondes présentaient les QI les plus élevés avec une moyenne de 103.2. Suivaient les châtains (102.7), les rousses (101.2) et les brunes (100.5) (La différence entre les scores moyens des blondes et des châtains n’est pas statistiquement significative ; elle l’est entre les QI moyens des blondes et des rousses, et entre ceux des blondes et des brunes.) Il est aussi intéressant de noter que les blondes sont aussi sur-représentées parmi les QI les plus élevés : 4.3 % d’entre elles ont un QI supérieur ou égal à 125 ; pour les châtains ce pourcentage est de 4 % et pour les rousses et les brunes, les pourcentages sont de 1.1 % et 0.2 % respectivement."
Bonin, 2017, pp 33-34
Mais cette étude ne fait pas que confirmer la fausseté du stéréotype sur les blondes, elle montre aussi le plus faible QI des rousses, et surtout leur très faible nombre au-delà de 125 de QI.
Dans ma présentation sur Evopsy de l'étude de Peter Frost, "La rousse est particulière", j'avais signalé :
La femme rousse allie l'odeur du souffre à la couleur du diable. Réputée bénéficier d'une plus grande sociosexualité, elle a été selon les époques adulée ou condamnée. De nos jours, elle représente la femme fatale, et parfois même la putain qui fait tant fantasmer les hommes.
Mais tout n'est pas parfait : une nouvelle étude de Frost et al. (2017) auprès de plus de 7 000 Tchèques et Slovaques montre que la rousseur des femmes a un impact négatif sur leur santé, et qu'elle est quatre fois moins corrélée au nombre de partenaires sexuels que le tabagisme (0,061 contre 0,246)...
Evopsy
Se pourrait-il aussi que les femmes rousses soient moins intelligentes ?
Présentation de l'étude
Echantillon
L'échantillon est extrait de la même base que celle qui avait été utilisée par Herrnstein & Murray en 1994 pour The Bell Curve : c'est la cohorte National Longitudinal Survey of Youth 1979 (NLSY79), dont 94% des membres avaient passé l'Armed Forces Qualification Test (AFQT)2 pendant l'été 1980, et 85,7% avaient répondu à la question "Quelle est votre couleur naturelle de cheveux ?" en 1985.
C'est sur cette base que Zagarsky a effectué quelques pré-traitements avant analyse :
- Il a rassemblé les 7 couleurs possibles en 4 groupes (en regroupant blond lumineux et blond, chatain et brun, et en supprimant les cheveux gris très rares) : Blonde (Blond), Brown (Brun), Red (Roux)3 et Black (Noir).
- Il a compensé l'effet de l'âge sur l'AFQT par un système de malus, et a vérifié que le QI moyen obtenu correspondait bien à une Loi Normale de moyenne 100 et Ecart-Type 15 sur l'ensemble de l'échantillon ;
- Il n'a retenu pour son étude qu'un sous-échantillon : les personnes d'origine Européenne ou Asiatique (ces dernières étant très peu nombreuses : 95 sur l'ensemble des membres de la cohorte) et les appelle "Whites" (Blancs) ;
Il a donc retenu 2 997 femmes et 2 830 hommes, soit un total de 5 827 correspondant à 56,3% de l'échantillon total (10 355 personnes).
Moyenne
Au final, il a obtenu de petites différences de QI moyen entre les couleurs de cheveux :
Ils correspondent bien à ceux obtenus par Herrnstein & Murray (1994, p 279) sur la même base :
Distribution
C'est au niveau de la distribution que des écarts surprenants apparaissent : seulement 1,1% des femmes rousses (et 0,2% des femmes ayant des cheveux noirs) atteignent un QI de 125, au lieu d'environ 3,6% (calcul ci-après), différence qui ne se retrouve pas chez les hommes.
Premium Beauté et QI
En conséquence de ces résultats, Zagorsky remarque dans sa conclusion que les études économiques sur la beauté qui ne prennent pas aussi en compte le QI ne sont pas valides :
"Ces résultats ont aussi des implications en recherche sur l'économie de la beauté. Des études précédentes ont montré que les personnes plus attractives reçoivent plus de bénéfices financiers que les moins attractives. Cependant, si les blondes sont à la fois plus à même d'être jugées belles et de plus grande intelligence, alors une partie du retour économique attribé à la beauté dans ces études n'est pas de la discrimination. A la place, une partie du "Premium Beauté" pourrait en fait être causé par de plus grandes capacités des blondes parce qu'elles sont plus intelligentes. Les études futures sur l'économie de la beauté devront inclure à la fois des indicateurs de beauté et d'intelligence pour isoler les effets réels de la beauté."
Zagarsky (2016)4
C'est en effet une règle générale, qui rappelle ce que Charles Murray avait déjà remarqué dans son interview de 2004 pour Evopsy :
Evopsy : Pensez-vous que le QI pourrait être un critère utile dans d’autres recherches ? Lesquelles ?
Charles Murray : Une meilleure question est de se demander quels seraient les phénomènes sociaux et économiques qui pourraient être compris sans prendre en compte le QI. De but en blanc, je ne peux en trouver aucun.
Evopsy
Analyse des résultats
Résultats
Les deux tables de résultats de l'étude peuvent être téléchargées en format CSV (délimiation par point-virgule) : zagorsky-2016-douance-qi-rousses.csv
Si l'on compare spécifiquement les blondes et les rousses, on obtient un écart de 2,0 points de QI moyen (et 2,2 points de QI médian)5 :
Type | QI moyen | SD | QI médian | Pourcent | Nombre |
---|---|---|---|---|---|
Blonde | 103,2 | 12,8 | 102,7 | 20,70% | 597 |
Rousse | 101,2 | 13,2 | 100,5 | 3,80% | 118 |
Différence | -2,0 | 0,4 | -2,2 | -81,74% | -479 |
et :
Type \ QI | <=75 | 75-85 | 85-95 | 95-105 | 105-115 | 115-125 | >=125 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Blonde | 0,1% | 7,1% | 23,6% | 25,1% | 21,8% | 18,1% | 4,3% |
Rousse | 0,0% | 10,8% | 25,4% | 23,2% | 23,8% | 15,8% | 1,1% |
Différence en points | -0,1 | 3,7 | 1,8 | -1,9 | 2,0 | -2,3 | -3,2 |
Différence en % | -100% | 52,1% | 7,6% | -7,6% | 9,2% | -12,7% | -74,4% |
Et sur les différences sexuelles :
Type \ QI | <=75 | 75-85 | 85-95 | 95-105 | 105-115 | 115-125 | >=125 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Blonde | 0,1% | 7,1% | 23,6% | 25,1% | 21,8% | 18,1% | 4,3% |
Blond | 0,8% | 11,5% | 18,3% | 20,1% | 22,5% | 21,4% | 5,4% |
Homme - Femme | 0,7 | 4,4 | -5,3 | -5 | 0,7 | 3,3 | 1,1 |
Différence en % | 700,0% | 62,0% | -22,5% | -19,9% | 3,2% | 18,2% | 25,6% |
Rousse | 0,0% | 10,8% | 25,4% | 23,2% | 23,8% | 15,8% | 1,1% |
Roux | 0,5% | 22,9% | 18,1% | 21,7% | 15,9% | 16,7% | 5,3% |
Homme - Femme | 0,5 | 12,1 | -7,3 | -1,5 | -7,9 | 0,9 | 4,2 |
Différence en % | - | 112,0% | -28,7% | -6,5% | -33,2% | 5,7% | 381,8% |
Soit (avec pour référence les hommes blonds et roux en pointillés) :
La courbe des QI montre bien que :
- L'échantillon de Rousses est petit : la courbe montre quelques anomalies
- La différence correspond à un glissement vers la gauche de l'ensemble de la courbe
L'hypothèse de Zagorsky
Pour expliquer cette différence, Zagorsky se réfère à Stanovich (1993)6 qui affirmait que la lecture augmente le QI : les Blondes vivraient dans un environnement plus stimulant intellectuellement que les autres.
Il note que la première étude du NLSY79 comprenait une question permettant de tester cette hypothèse : "Quand vous aviez à peu près 14 ans, av(i)ez-vous, ou quiconque vivant avec vous, accès à des magazines régulièrement ?", la question était répétée pour l'accès aux journaux et à une carte de librairie, ce qui permettait d'obtenir un maximum de 3 points. Il remarque, qu'en effet, les femmes blondes ont répondu en moyenne 2,44, les femmes brunes 2,39, les femmes rousses 2,28, et les femmes à cheveux noirs 2,38.
Cette hypothèse est cependant insuffisante : l'accès à la culture à 14 ans est surtout la marque du QI des parents, son effet dans cet échantillon est inversé chez les femmes à cheveux noirs, et elle n'explique pas pourquoi l'écart se constate surtout à un QI >= 125.
Calculs théoriques
On peut calculer les pourcentages théoriques à un QI égal ou supérieur à 125 en réduisant les moyennes et écart-types constatés afin de les faire correspondre à ceux du QI Standard (M = 100 ; SD = 15) et en se repportant à une table7 (la précision de ce calcul est bien sûr restreinte par l'écart entre le QI moyen et le QI médian).
Pour les femmes :
- Blondes (M = 103,2 ; SD = 12,8) : 1,70 SD, soit l'équivalent théorique de 126 en QI Standard
- Rousses (M = 101,2 ; SD = 13,2) : 1,89 SD, soit l'équivalent théorique de 127 en QI Standard
Ce qui signifie que, théoriquement :
- 4,2% des Blondes devraient avoir un QI >= 125, ce qui correspond bien à ce qui a été trouvé (4,3%)
- 3,6% des Rousses devraient avoir un QI >= 125, or il n'y en a que 1,1% (en nombre, sur un total de 118 en tenant compte des arrondis : 4 au lieu de 1)
Le très faible nombre de Rousses à un QI >= 125 est donc bien anormal.
Pour les hommes :
- Blonds (M = 103,9 ; SD = 14,6) : 1,45 SD, soit l'équivalent théorique de 122 en QI Standard
- Roux (M = 100,5 ; SD = 15,1) : 1,62 SD, soit l'équivalent théorique de 124 en QI Standard
Ce qui signifie que, théoriquement :
- 7,1% des Blonds devraient avoir un QI >= 125, or il n'y en a que 5,4%
- 5,5% des Roux devraient avoir un QI >= 125, ce qui correspond bien à ce qui a été trouvé (5,3%)
Les hommes blonds et roux montrent donc un pattern inversé mais moins extrême.
Hypothèses
Il faudrait se plonger dans les données d'origines pour pouvoir espérer expliquer cette petite différence entre les blonds et les roux, mais on peut imaginer quelques hypothèses (... qui restent bien sûr à démontrer !) :
Artefact statistique :
La première hypothèse à considérer est que le résultat obtenu soit juste un artefact :
- Simple hasard : le nombre de femmes rousses est faible et les différences de QI obtenues ne sont pas statistiquement très significatives (p élevé)
- Effet filtre des conditions de sélection de l'échantillon qui ne représente que 56,3% de la NLSY79
- Fausses déclarations : certaines personnes ont pu préférer se déclarer blondes plutôt que brunes ou rousses, surtout dans les milieux où la perception sociale a le plus d'importance, ce qui entraîne un biais sur le QI
La cohérence des résultats (hormis pour les très rares extrêmes, la différence de 2 points est assez régulière sur toute la courbe) vient en opposition à cette hypothèse, mais elle ne peut pas être rejetée en l'état.
Effet fondateur :
Les personnes testées sont d'origine européenne, or la couleur de cheveux peut être le signe d'une région d'origine différente : les blonds plutôt du nord et les roux plutôt des zones celtes. Peut-être que, dès l'origine, des différences de QI existaient entre ces populations.
Sélection sexuelle :
La blondeur étant un critère de beauté apprécié chez les femmes, au cours de l'histoire des US les femmes blondes ont pu épouser des hommes ayant mieux réussi socialement (quelle que soit leur couleur de cheveux), or réussite sociale et QI sont corrélés, et le QI est très marqué génétiquement.
Parallèlement, les roux ont pu être rejetés socialement (ce qui est arrivé fréquemment au cours de l'histoire).Différence de santé :
Comme trouvé par Frost et al., 2017 ("La rousse est particulière"), les femmes rousses présentent des particularités en termes de santé, ce qui pourrait avoir un effet sur le QI. Dans cette hypothèse, le très faible nombre de rousses à QI supérieur ou égal à 125 pourrait ne pas être le résultat d'un biais d'échantillon, mais bien la conséquence d'une caractéristique biologique.
Conclusion
Sur cet échantillon construit pour être représentatif, les roux montrent un QI moyen supérieur à celui de la population mondiale mais inférieur à celui des blonds : de 2 points pour les femmes, et de 3,4 points pour les hommes.
Deux anomalies sont cependant constatées : les femmes rousses devraient être 1,1 fois plus nombreuses à montrer un QI compris entre 105 et 115 et 3,3 fois plus nombreuses à montrer un QI égal ou supérieur à 125.
Plusieurs hypothèses sont proposées pour expliquer cette différence entre les rousses et les blondes et ces anomalies. Si celle de l'artefact statistique ne peut pas être rejetée, d'autres effets ont pu agir (effet fondateur, sélection sexuelle, différence de santé).
Cette étude confirme donc que le stéréotype "blonde = conne" n'est qu'un mythe, mais ouvre aussi des questions sur les différences entre les blondes et les rousses.
L'étude de Zagorsky (2016)
Référence
Zagorsky, J. L. (2016). Are Blondes Really Dumb ? Economics Bulletin, 36(1), 401–410. (Téléchargement PDF)
Abstract
Traduction de l'Abstract
La discrimination basée sur l'apparence a des conséquences économiques sérieuses. Les femmes avec des cheveux blonds sont souvent considérées belles, mais stupides, ce qui est un stéréotype potentiellement nocif puisque les recruteurs cherchent des travailleurs intelligents. En utilisant la NLSY79, une grande étude nationalement repréntative qui suit les jeunes baby boomers, cette étude analyse le QI des hommes et femmes blancs en fonction de leur couleur de cheveux. Les femmes blondes ont un QI plus haut que celles avec des cheveux bruns, roux et noirs. Les blondes sont aussi plus classées parmi les génies, et moins classées parmi les très bas QI que les femmes avec un autre couleur de cheveux, ce qui suggère que le stéréotype de la blonde stupide est un mythe. Je remercie Peter-John Gordon pour ses conseils utiles. Toute erreur restant est mienne.
Version originale de l'abstract
Discrimination based on appearance has serious economic consequences. Women with blonde hair are often considered beautiful, but dumb, which is a potentially harmful stereotype since many employers seek intelligent workers. Using the NLSY79, a large nationally representative survey tracking young baby boomers, this research analyzes the IQ of white women and men according to hair color. Blonde women have a higher mean IQ than women with brown, red and black hair. Blondes are more likely classified as geniuses and less likely to have extremely low IQ than women with other hair colors, suggesting the dumb blonde stereotype is a myth. I thank Peter-John Gordon for providing helpful advice. Any remaining errors are mine.
Sources
Bonin, P. (2017). Tous descendants de chasseurs-cueilleurs ! Nos cerveaux le savent…. France: Edilivre. 306p. ISBN : 978-2414092826
Frost, P., Kleisner, K., & Flegr, J. (2017). Health status by gender, hair color, and eye color: Red-haired women are the most divergent. PLOS ONE, 12(12), e0190238. doi:10.1371/journal.pone.0190238
Herrnstein, R., & Murray, C. A. (1994). The Bell Curve: Intelligence and Class Structure in American Life (p. 896). New York: The Free Press. ISBN: 0029146739
Stanovich, K. E. (1993). Does reading make you smarter? Literacy and the development of verbal intelligence. Advances in Child Development and Behavior, 24, 133–80. Pubmed: 8447247
Douance :
The Bell Curve de Herrnstein et Murray. Philippe Gouillou. Douance. 2005
Table de conversion du QI (Wechsler <-> Catell). Philippe Gouillou. Douance. 1999 - Mise à jour : 4 août 2015
Evopsy :
Patrick Bonin : Tous descendants de chasseurs-cueilleurs ! Nos cerveaux le savent…. Philippe Gouillou. Evopsy. 1er mai 2018
La rousse est particulière. Philippe Gouillou. Evopsy. 7 janvier 2018 - MàJ 15 janvier 2018
Interview de Charles MURRAY (2 nov. 2004) pour les 10 ans de « The Bell Curve ». Philippe Gouillou. Evopsy. 3 Novembre 2004
Madones, putains, hijab. Philippe Gouillou. Evopsy. 31 Decembre 2003
Evoweb :
Le QI des blondes. Philippe Gouillou. Evoweb. 16 avril 2007
"The Goal of a Bitch". Philippe Gouillou. Evoweb. 6 décembre 2003
Historique des versions
Date | Description |
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10 janv 19 | Correction orthographe |
5 mai 18 | Ajout section Hypothèses - Ajout Télechargement des tables en format CSV dans section Résultats - Multiples corrections de style et d'orthographe |
3 mai 18 | 1ère mise en ligne |
Notes
-
La blondeur est un signe assez fiable d'origine Européenne, or le QI moyen en Europe (100) est supérieur au QI moyen mondial (90). ↩
-
Zagarsky explique que tous les recrutés à l'armée doivent passer un test de QI, que les 10% inférieurs (QI < 80) ne peuvent pas être embauchés, et que très peu de ceux compris entre 10% et 30% inférieurs (QI entre 80 et 90) le sont. ↩
-
Les très rares blondes vénitiennes doivent être incluses avec les rousses. ↩
-
Bien sûr un écart aussi faible ne signifie strictement rien au niveau individuel ! ↩
-
Keith Stanovich est connu pour ses recherches sur la rationalité, qu'il oppose au QI. Voir par exemple Rational and Irrational Thought: The Thinking That IQ Tests Miss. Keith E. Stanovich. Scientific American Mind. January 1, 2015 ↩
-
Voir : Table de conversion du QI (Wechsler <-> Catell). Philippe Gouillou. Douance. 1999 - Mise à jour : 4 août 2015 ↩