Sommaire
- Historique des versions de cette page
- Abstract de cet article
- Article
- Présentation
- Des doutes quant aux chiffres
- Des "erreurs" d'interprétation
- Un agenda politique ?
- Abstract source et notes
- Abstract de l'article original (En)
- Sources principales
- Notes
Historique des versions de cette page
- 27 mars 2001
- 1° version
- 10 octobre 2002
- Sur une liste américaine, un intervenant m'apprend que le paiement d'une partie de la publication par ses auteurs est suffisamment répandue chez PNAS pour ne pouvoir constituer un argument contre la validité de l'article. Je supprime donc toutes les références à ce point.
Remarque : cela signifie que PNAS a complètement accepté cette publication, malgré ses énormes faiblesses. Inquiétant, non ?
Abstract de cet article
L'étude de Duyme et al. de 1999, sensée démontrer la prépondérance du milieu social des parents dans l'évolution du QI a bénéficié d'une presse extrêmement favorable en France. Cette étude s'oppose pourtant aux résultats d'un siècle de recherche en psychométrie (sauf une étude, des mêmes auteurs...), basés sur des centaines de milliers de cas. La règle scientifique de prudence eut requis qu'une telle étude soit confirmée par des sources indépendantes avant d'obtenir tant de publicité. Un tel traitement de faveur ne manque pas de surprendre et incite à se poser de nombreuses questions :
- Quelle est la validité de cette étude telle qu'elle peut être déterminée à partir de l'article original ?
- Pourquoi cette étude n'est-elle pas considérée dans les milieux internationaux de la recherche ?
- Pourquoi un tel succès auprès de la presse magazine non scientifique ?
Cet article essaie de répondre à ces questions, en analysant à la fois le contenu de l'étude, et le décalage entre l'étude et ce qui en est racontée dans la presse. Une attention spéciale sera portée à une ancienne étude de Duyme et al., qui affirmait les mêmes conclusions, mais qui depuis a été démontrée comme frauduleuse par Charles LOCURTO.
Au final il apparaît que cette étude de 1999 ne démontre rien et que son succès dans la presse répond plus à un agenda politique qu'à la moindre vélléité scientifique.
Philippe Gouillou - 27 mars 2001
Article
Présentation
Le 21 février 1969, Arthur R. JENSEN publiait : How much can we boost IQ and Scolastic Achievement ?(Jusqu'à quel point pouvons nous accroître le QI et la réussite scolaire ?), dont l'argument principal était que puisque le QI a entre autres des origines génétiques, les actions environnementales pour l'augmenter n'auront qu'une incidence limitée. Après plusieurs décennies d'utopie environnementaliste, ce rappel des évidences provoqua un séisme, qui n'est toujours pas totalement calmé.
En 1982, Michel SCHIFF, Michel DUYME, Annick-Camille DUMARET et Stanislaw TOMKIEWICZ publient dans Cognition une "réponse directe" à JENSEN : "How much could we boost scholastic achievement and IQ scores ? A direct answer from a French adoption study". Et en Juillet 1999, 30 ans après l'article original, les mêmes sauf SCHIFF font publier par PNAS une autre étude au titre approchant "How can we boost IQs of 'dull children' ? : A late adoption study". Ces études n'ont pas connu le succès de l'article de Jensen, sauf peut-être en France où elles sont continuellement citées par une certaine presse non-scientifique.
L'article de 1982 avait été complètement démonté par Charles LOCURTO. Nous allons ici nous intéresser à celui de 1999 en commentant les chiffres, les raisonnements, et la présentation qui en a été faite dans la presse.
Des doutes quant aux chiffres
L'étude de 1982 était fausse
L'étude de Shiff et al. référencée 1982 a en fait été le sujet de 4 articles, dont certains avec plus de sujets que d'autres. Elle affirmait que des enfants à bas QI adoptés dans des familles plus intellectuelles bénéficiaient d'un gain moyen de 12 (ou 16 !) points de QI. La conclusion en était que l'environnement a un impact essentiel sur le QI, et ses auteurs y voyaient la réfutation définitive des thèses de Jensen.
Pour cela Schiff et al. avaient comparés 4 groupes :
- A- 20 enfants adoptés dans des familles de niveaux socio-économiques élevés : QI moyen 111 ;
- B- 20 "frères et sœurs" de ces enfants, demeurés dans les familles biologiques : QI moyen 95 ;
- C- les camarades de classes du groupe A : QI moyen 115 ; (milieu socio-économique semblable)
- D- les camarades de classes du groupe B : QI moyen 100.
Entre A et B, au bout d’un certain nombre d’années d’adoption, il apparaissait un gain de 16 points de QI (+1DS), facilement attribués à la différence des milieux défavorisé-favorisé.
Hélas pour eux, cette étude a été analysée par Charles LOCURTO (chap. 5 - pp 81-85), et ce qu'il en reste ferait penser à beaucoup qu'il ne s'agissait que d'une fraude. Les "erreurs" relevées par Locurto sont multiples :
L'échantillon d'origine était de 1136 fichiers d'adoptions en provenance de 6 agences. La recherche des caractéristiques biologiques des parents biologiques (bas QI) et des autres contraintes nécessaires à l'étude a fait tomber ce chiffre à 32 (1 personne sur 35,5 seulement de sélectionnées)
Sur ces 32 enfants dans le groupe B, on ne dispose d'information que sur 20 soit 1/3 de moins.
Les groupes A et B sont l'objet de tests individuels, mais C et D d'évaluations en groupe
Quand des différences A#B apparaissent, elles sont dans le QI verbal, en recourant à un test étalonné en français. Les enfants du groupe A vivent en milieu citadin et francophone, alors que 25% des enfants du groupe B vivent en milieu rural et sont dans 30% des cas élevés dans une famille bilingue, alsacien-français.
Le groupe B est affirmé constitué de "frères et sœurs" restés dans la famille défavorisée d'origine. Ils sont donc supposés partager 50% de leurs gènes avec les frères et sœurs adoptés du groupe A. Or ils sont en réalité leurs 1/2 frères et 1/2 sœurs (25% de parenté génétique). Dès lors l'écart des QI tombe dans les valeurs attendues eu égard à leur parenté biologique, et il n'est pas possible d'attribuer les différences de QI aux facteurs environnementaux.
Ces 20 enfants du groupe B sont dits "élevés par leurs propres mères". Mais en fait nombres ont été élevés par quelqu'un d'autre: plus de 50% sont "illégitimes", 4/20 n'ont jamais été élevés par la mère biologique, 4/20 ont été élevés par la mère et un beau père, 5/20 en tout ou partie par une nourrice, 6 enfants seulement sur les 20 ont été élevés par la mère et le père naturels. Ils ont fait l'expérience de 30 combinaisons différentes de milieu parental, et la grande majorité vit dans un environnement chaotique, carencé, souvent bilingue.
Sans compter qu'on ignore tout du devenir des autres enfants de ces familles refusés à l'adoption…
Le fait qu'une ancienne étude n'ait pas de valeur ne signifie pas que la nouvelle est aussi fausse : cela incite juste à plus de prudence, beaucoup plus...
Valeur de l'echantillon
L'échantillon de l'étude de 1999 est trois fois plus important que celui de l'étude de 1982. L'origine en était 5003 dossiers d'adoptions entre 1970 et 1978 en provenance de 7 agences publiques. 67 de ces dossiers correspondaient aux 5 contraintes (QI compris entre 60 et 86, adoption après l'âge de 4 ans, etc.), et seulement 2 ont du être rejetés pour manque de données, ce qui nous donne n=65. Ce n'est pas mal. On est cependant surpris de ne pas trouver d'échantillon témoin au sein même de cette étude.
Validité des tests employés
Si l'échantillon semble suffisant, la validité des tests employés pose beaucoup plus de problèmes : elle suffit à supprimer toute valeur à l'étude.
Les tests employés avant l'adoption étaient : version française du Terman-Merrill 1959 (79% des testés), Bayley (15%) et "autres tests français d'intellligence" (Brunet-Lézine selon la note 33 de l'article) (6%). Or :
Le Terman Merril en VF est un test agé (1959), basé sur des méthodes remontant aux années 30, réputé instable entre 4 et 7 ans, et qui a été redéveloppé dès 1960 aux USA. Son instabilité entre 4 et 7 ans signifie précisément que sa mesure à 4 ans ne prédit pas bien celle qui sera trouvée après, exactement ce que Duyme et al. affirment provenir de l'adoption.
Le Bayley et le Brunet-Lézine (1965) ne sont pas des tests d'intelligence mais de développement : ils ne mesurent pas un QI, et ne sont pas comparables avec les tests de QI
Après l'adoption deux types de tests ont été employés : un de groupe non précisé (même pas dans les notes !), et soit le WISC R soit le WAIS[1]. Ces deux tests de Wechsler sont particulièrement reconnus, notamment pour leur saturation en Facteur g. Ils ne sont pas comparables avec le Baylet et le Brunet-Lézine.
Qu'en déduire ?
Les procédures employées par Duyme et al., tant au niveau de la sélection et de la validation de l'échantillon, qu'à celui du test des enfants semblent bonnes (nous n'avons pas les moyens de poursuivre l'analyse au point où Locurto l'avait fait pour l'étude précédente).
Cependant les tests employés avant l'adoption suffisent à ôter toute validiter à une comparaison avant-après (l'objectif de l'étude) : l'instabilité du Terman Merril 1959 permettait de prévoir une variation (un échantillon témoin l'aurait montré), et le Bayley et le Brunet-Lézine sont incomparables avec les Wechsler.
Des erreurs d'interprétation
Variation du QI et héritabilité
Le raisonnement de Duyme et al. peut se résumer en trois temps :
Le fait que le QI ait évolué signifie que l'environnement a eu un impact
Cette variation implique que le QI n'est pas génétique mais environnemental
Le seul changement a été social, et cela est donc l'explication de l'augmentation du QI
Nous allons voir que ces trois affirmations sont pis que fausses : illogiques.
Variation du QI au cours des âges
La forte évolution du QI dans les premières années de vie est connue depuis plusieurs décennies : dès 1876 Sir Galton se posait la question, et la majorité des études depuis l'a démontrée ([2]). Les variations observées par Duyme après modification drastique d'environnement ne sont donc pas surprenantes : le QI aurait évolué de toute façon sans ce changement environnemental.
Le plus surprenant est d'ailleurs que l'article de Duyme le constate lui-même : la corrélation qu'il obtient chez ses sujets entre avant et après l'adoption est supérieure à celle trouvée par d'autres études sur des enfants n'ayant pas connu de changements environnementaux (0,67 au lieu de 0,60 - p 8793). En d'autres termes le QI a moins évolué parmi les sujets de l'étude Duyme et al. (avec adoption) que chez les sujets témoins (sans adoption) !
Variation du QI et origine génétique du QI
Mais de cette non-découverte contradictoire Duyme et al. vont plus loin et affirment que l'existence de cette variation suffit à nier toute origine génétique au QI.
Pour que le raisonnement de Duyme et al. ait la moindre valeur, il faudrait être certain que si tous les gènes impliqués dans le QI interviennent au même moment, au tout début de la prime enfance (ou même avant), et n'ont aucune action passé ce premier temps. Cette hypothèse est hardie : on constate sur les autres éléments du développement que ce n'est absolument pas le cas, on sait par exemple que les gènes déterminant la sexualisation ont un impact non linéaire sur la croissance (il suffit de penser à la puberté par exemple), mais c'est sur cette hypothèse que se base l'étude de Duyme.
Et cette hypothèse est depuis longtemps rejetée : les différences de résultat des hommes et des femmes aux différents subtests des tests de QI (notamment verbaux et spatiaux), et même les différences de résultats des femmes en fonction de leur position dans leur cycle menstruel suffisent à montrer que la construction intellectuelle est liée au sexe, à la puberté, et donc pas accomplie dès la naissance.
Changements environnementaux
Le troisième élément essentiel sous-tendant cette étude est que le changement de QI n'est du qu'au changement social de la famille élevant l'enfant. c'est-à-dire qu'après avoir affirmé (totalement à tort) que l'évolution du QI est dûe à un changement, et que la génétique n'a aucune importance dans ce changement, les auteurs désignent un élément environnemental comme l'unique cause de l'évolution du QI.
L'argument en faveur de ce choix est (à part la construction et l'objectif même de l'étude) statistique et se fonde sur les deux éléments suivants : #1 le gain de QI s'accroit avec le niveau socio-economique de la famille adoptive (significatif à p=0,02), #2 la corrélation (corrigée) de QI entre avant et après l'adoption est beaucoup plus faible pour les enfants adoptés dans les familles de niveaux les plus élevés (0,61 au lieu de plus de 0,70). Les chiffres semblent convaincant : il vaut mieux être adopté dans une famille aisée que dans une famille à problèmes.
Mais si ce résultat va dans le sens de la volonté de Duyme et al., on ne peut le considérer comme démontré du fait des problèmes de tests.
Automutilation
Il existe pourtant une cause environnementale aux variations de QI que Duyme et al. ont négligée : la vitesse à laquelle un individu atteindra son QI d'adulte est extrêmement variable et dépend de l'environnement (au sens large). De même qu'un enfant sous-nourri n'aura pas la courbe de croissance physique pour laquelle il était programmé, mais qu'il la rattrappera le plus souvent quand l'environnement s'améliorera (sauf dégâts irréversibles, bien sûr), la courbe de croissance intellectuelle peut être ralentie par un environnement intellectuel contraignant : c'est ce qu'on appelle souvent "automutilation". Dans ce cadre précis, on a plusieurs fois constaté des gains de QI qui vont très largement au delà des 16 points avancés par Duyme, de même qu'on a vu des enfants sous-alimentés grandir brutalement dès que l'environnement leur a apporté une nourriture suffisante.
Un agenda politique ?
Décalage Presse / Etude
L'étude de Duyme et al. se fonde donc sur des chiffres sans valeurs (tests inadaptés), se poursuit par des raisonnements faux et illogiques, et se contredit elle-même. Il convient dès lors de se demander comment elle a pu avoir un tel impact en France.
On a pu lire en effet dans une certaine presse : "Le QI n'est pas un marquage à vie, insiste Michel Duyme. Il est au contraire très plastique." (Marielle Morjean in Valeurs Mutualistes - Déc. 99) ; "En démontrant la plasticité du QI entre l'enfance et l'adolescence, l'étude menée par l'équipe de Michel Duyme, à l'Inserm, auprès de 67 enfants adoptés, encourage tous ceux qui se battent aux côtés des jeunes en échec scolaire." (idem) ; ou même que l'étude de Duyme démontre que "tout ne se joue pas avant six ans" (DL Pélegrin in Telerama 01-09-99 [4]) alors même que tous les enfants sujets de l'étude ont été adoptés avant six ans. On peut bien sûr accuser les journalistes, et faire accroire que la pensée de Duyme et al. a été altérée. Il s'agit là en effet d'une presse non scientifique orientée politiquement, une presse de propagande. Mais une recherche rapide sur Internet montre que le discours est le même dans tous les articles : si les journalistes étaient coupables, les auteurs n'auraient-ils pas au moins essayé de rattraper le tir ? Michel Duyme est apparu depuis dans de multiples conférences (notamment AFEP) : pourquoi n'a-t-il rien dit ?
Un agenda politique ?
La réponse à cette interrogation semble se trouver dans le type de presse qui a publié ces articles. Il ne s'agit en effet pas de journeaux scientifiques, mais de magazines syndicaux ou de culture qui mettent en avant leur orientation politique. Et nous savons que si l'Eglise n'a plus l'impact anti-scientifique qu'elle avait su s'octroyer en condamnant Galilée et en brûlant Giordano Bruno, elle est maintenant remplacée dans ce rôle par une fraction de l'échantillon politique francais. Les "conclusions" de l'étude de Duyme et al. résonnent parfaitement avec le discours d'autres "scientifiques" connus surtout pour leurs engagements politiques : Jacquard, Langaney, Cyrulnik, etc.
On peut donc se demander avec raison si cette "étude" sans valeur ne répond pas plus à un agenda politique qu'à la moindre vélléité d'objectivité scientifique.
Abstract - Sources - Notes
Abstract de l'article original
DUYME M., DUMARET A.M. and TOMKIEWICZ S. (1999). How can we boost IQs of 'dull children' ? : A late adpoption study. PNAS vol.96, pp 8790-88794, July 1999 - Article complet disponible en PDF depuis : http://www.pnas.org/cgi/reprint/96/15/8790
From 5,003 files of adopted children, 65 deprived children, defined as abused andyor neglected during infancy, were strictly selected with particular reference to two criteria: (i) They were adopted between 4 and 6 years of age, and (ii) they had an IQ <86 (mean 5 77, SD 5 6.3) before adoption. The average IQs of adopted children in lower and higher socioeconomic status (SES) families were 85 (SD 5 17) and 98 (SD 5 14.6), respectively, at adolescence (mean age 5 13.5 years). The results show (i) a significant gain in IQ dependent on the SES of the adoptive families (mean 57.7 and mean 5 19.5 IQ points in low and high SES, respectively), (ii) IQs after adoption are significantly correlated with IQs before adoption, and (iii) during adolescence, verbal IQs are significantly lower than performance IQs.
Sources principales (Ordre alphabétique)
Articles
DUYME M., DUMARET A.M. and TOMKIEWICZ S. (1999) "How can we boost IQs of 'dull children' ? : A late adpoption study". PNAS vol.96, pp 8790-88794, July 1999 Advertisement [1] - Article complet disponible en PDF depuis : http://www.pnas.org/cgi/reprint/96/15/8790
JENSEN, A.R.(1969) "How much can we boost I.Q. and scholastic achievement" Harvard Educational Review (Vol 39, 1969, pp. 1-123)
SCHIFF M., DUYME M., DUMARET A.M. and TOMKIEWICZ S. (1982) "How much could we boost scholastic achievement and IQ scores ? A direct answer from a French adoption study". Cognition, 12 165-196
Livres
BRAND, C. (1996) : "The g Factor - General Intelligence and its implications" - Disponible sur ce site
JENSEN, A.R. (1998) : "The g Factor" - PRAEGER USA
LOCURTO, C. (1991) "Sense and Nonsense about IQ - The Case for Uniqueness" - PRAEGER USA
PLOMIN, DEFRIES, McCLEARN, RUTTER (1997) : "Behvioral Genetics Third Edition" - Freeman and Company USA (Version Française : "Des Gènes au Comportement - Introduction à la génétique comportementale" De Boeck Université (Belgique))
Liens Internet
Les tests : http://rtsq.grics.qc.ca/saqca/defintel/anne_tab.htm
Voir les liens sur la page Sources
Notes
"Brunet-Lézine "Le développement psychologique de la première enfance". Présentation d'une échelle française pour examen des touts petits. Odette Brunet et Irène Lézine, Collection Bibliothèque Scientifique Internationale, Sciences humaines, section Psychologie, PUF (Presses Universitaires de France), 1965" http://rtsq.grics.qc.ca/saqca/defintel/anne_tab.htm.
Voir : douance.org/qi/wais.html
Voir : douance.org/qi/qicorrel.html